samedi, septembre 23, 2023
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Cameroun-Culture : Blanche Bailly à cœur ouvert dans 7 minutes pour convaincre

Dans un entretien à  bâton rompu avec notre  confrère Romaric Tenda, l’artiste musicienne camerounaise s’exprime sur sa vie professionnelle et privée.

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C’est dans un accoutrement qualifié de ‘’sexy’’ dans le jargon camerounais que la diva  Blanche Bailly a répondu présent à l’entretien sur le plateau de 7 minutes pour convaincre. Vêtue d’un démembré de couleur blanche et d’une culotte jean matelot l’auteure de la chanson à succès ‘’Mimbayeur’’ a été interrogée  d’entrée de jeu sur  son histoire avec la musique. ‘’ La musique vous savez c’est un truc qui est interne. Nous sommes nés avec. Moi je me suis retrouvée comme sa dans la musique avec toute ma famille. Mon oncle était didier, il ya autre c’était un chanteur, ma grand-mère qui ramenait tout le temps à la chorale. Vous savez je viens d’une famille très religieuse. Je chantais aussi à la  chorale. Dont j’étais un peu  imprégnée dans le truc sans vraiment savoir que j’avais ce talent. Moi je savais juste que j’aimais beaucoup la musique. Mais au fur et à mesure, en grandissant j’ai vu que j’avais de la passion pour le chant. Et après mon Bac j’ai décidé de me lancer là dedans quoi…’’ A-t-elle expliqué.

Et comment sa s’est passé l’accompagnement  des parents, des frères ? Est-ce qu’on n’a facilement intégré le faite que vous voulez aussi entrer en musique ? A cette deuxième question, Blanche Bailly répond par l’affirmative ‘’ Tout le monde est d’accord pour que je chante. Mais si seulement je chante Dieu. (Rire) A-telle répondu. (Et qu’est-ce tu penses de cela ?) ‘’Moi je pense que le gospel est comment dire… Sa doit devenir de l’âme, du cœur. Vous savez quand ont fait de la musique comment dire… Il y en a qui disent non je veux faire du gospel parce que c’est un style musicale. Pour  moi le gospel c’est comme la parole de Dieu sa doit soigner, sa doit toucher. Donc il y en a qui chante le gospel  mais qui ne vive pas en harmonie avec la parole de Dieu. Et moi Blanche Bailly quand je chanterai du gospel sa serait en harmonie. Parce qu’à travers ma musique il faut que je soigne. Il faut que je touche les gens comme je touche les gens à travers mes textes. Donc il faut vraiment  cette spiritualité là. Je ne pense pas qu’à l’instant elle est assez grande. J’y travaille, j’y travaille, mais je vais faire le gospel quand je serais entièrement  prête.’’ A-t-elle déclaré.

Dans la suite de l’entretien le présentateur  de l’émission l’a interrogée sur les railleries qu’elle  a subit pendant son enfance au sujet de son physique en ces termes :(Lors de certaines de vos sorties médiatiques, il semble que vous avez affirmé que quand vous étiez plus jeune on se moquait de votre physique. Aujourd’hui cela semble être votre principal atout. Comment avez-vous pu surmonter ces regards qui autrefois vous réifiaient, et réussie à vous affirmer dans cet univers du show-biz ?)

‘’Vous savez la vie c’est l’apprentissage. Et on n’apprend à travers les expériences. Moi j’ai eu beaucoup d’expériences dans ma vie qui m’ont permises d’être la femme que je suis aujourd’hui. Voilà que sa soit les difficultés et tout le reste.  (Racontez nous un tout petit peu  quelques unes de vos expériences) Je n’aime  pas trop raconter ma vie malheureusement (Rire). Mais voilà on va dire que lorsque j’étais en Afrique, euh…On se moquait de mon physique déjà parce que je ne viens pas quand même d’une famille très riche. Donc je suis issue d’une famille pas très riche et lorsque vous êtes dans une école où il n’y a que des riches et tout beuh voilà on se moquait de…Je suis moche, je suis laide, euh j’ai des grosses fesses. Mais l’expérience qui marquait vraiment beaucoup c’est parce qu’on avait un bus en faite qui nous ramenait à l’école et puis personne ne voulait s’asseoir avec moi. Puisque le bus naturellement vous savez qu’on serre les gens. Moi avec mes fesses on dit que je « tcha » même trois places. (Rire) Donc personne ne voulait s’asseoir. Tout le monde me détestait parce à ce qu’il parait je prenais trop de la place. Donc c’était un truc sa m’a vraiment frustrée. Il y a aussi une autre expérience, il y avait une fille dans ma classe, elle avait de supers grosses fesses. On la traitait, on me disait que c’était ma jumelle. Moi je me disais mais en quoi je suis sa jumelle ? Mais c’est après ah  ok j’ai les fesses comme elle. Donc pour moi ce n’était pas un atout à cette époque. C’était à cette époque il fallait être fine, par balaise, pas avoir les formes parce que voilà… Mais moi plutôt j’avais déjà les formes à cet âge là. Donc c’était vraiment du mépris. Et puis quand j’ai encore voyagé pour l’Europe, où l’anorexie,  où  c’est le top model,  celle qui est grande, mince et tout. Moi j’arrive déjà dans un lycée où nous sommes peut être trois blacks et je suis la fille avec la plus grosse fesse dans tout l’établissement, toute l’année, toute ma vie. Donc ce n’était vraiment pas l’expérience à vivre.’’ Explique t-elle.

Est-ce que en ce moment il n’y avait pas déjà suffisamment de prétendants autour de vous ? Est-ce que les mecs ne vous dérangeaient pas déjà à cet âge? Poursuit le présentateur.

‘’Non pour qu’un mec vous approche il faut déjà avoir la confiance en soi, il faut que tu te… Je n’avais pas de confiance en moi. Sa se voyait de la tête au pied même comment je m’habillais. Je mettais des longs tee-shirts. Je faisais tout pour cacher. A cette époque je voulais même être un garçon manqué. Je mettais des baguis et tout le reste. Mais ce qui a vraiment marqué ma confiance en moi, c’est un jour je suis partis devant le miroir, je me suis regardé, et je me suis dit ce que je dis à tout le monde quand je les rencontre. Lorsque tu ne peux pas changer un truc, tu l’acceptes. Moi je me suis acceptée comme je suis et je travaille à rendre qui je suis meilleure.’’ Retorque Blanche Bally.

Parlons un tout petit peu de vous Blanche sur le plan musical. Quel est  l’artiste au travers duquel vous vous êtes donné une principale identité musicale ?

‘’ Aucune ! Moi je suis Blanche Bailly hein, peut être ce que je fais sa ressemble à quelqu’un. Mais moi je suis moi. Il ya des artistes qui m’inspirent mais je ne…Parce qu’il y a  tout le monde qui me dit oh Blanche Bailly c’est la Nicki Minaj et tout. Je ne la copie pas et je ne la regarde même pas. Moi c’est mon style je suis comme sa. Si maintenant niveau vestimentaire on se rejoint c’est bien. Mais mon artiste préféré de tout le temps c’est Beyonce. Et moi franchement ce que je regarde chez Beyonce c’est sa façon de travailler. J’adore ce perfectionnisme en elle. Elle est perfectionniste. Quand tu vois ce que Beyonce apporte, ses spectacles, ses clips, l’attitude  comment elle fait tu sents que c’est  une bosseuse. Alors moi c’est dans cet état esprits que je suis.’’ Déclare t-elle.

On vous découvre Blanche véritablement avec le succès de votre single Mimbayeur  dans lequel vous êtes en featuring avec Mink’s. Alors d’où vous êtes venu cette inspiration d’abord ? Comment avez vous eu  l’inspiration de cette chanson Mimbayeur ?

‘’Mimbayeur reste la chanson la plus facile que j’ai écrite de ma vie. C’était très facile. J’avais déjà une idée concrète. En faite avant d’aller en studio j’avais déjà voulu chanter mais pourquoi à chaque fois après rupture, les mecs traitent les femmes de tous les noms. Ça c’était une chanson pour défendre les femmes. Mais aussi les femmes sont en tord. A chaque fois quand la relation est fini c’est là qu’elles vont dire que oh le mec il était… Je ne vais pas le dire à télé.  (Rire) Je n’ai jamais compris pourquoi c’est toujours après la relation que tu comprends que la fille elle était mauvaise, que tu la traite de panthère, de tous les noms. Donc j’avais déjà cette idée dans la tête. Puis que quand je suis partie en studio et que j’ai commencé à travailler avec mon big maker…Il y a eu une connexion  le beat qu’il a fait sa  m’a  directement inspirée et j’ai tout écrit sur coup. C’est pareil pour Dinguo.

Et dans la chanson quand vous parlez de Mimbayeur est-ce qu’il n’y a pas votre propre expérience à l’intérieur ?

La réponse à cette question  sera dévoilée dans le prochain article consacré à l’entretien accordé à notre confrère Romaric Tenda par la diva Blanche Bailly.

Rodrigue Djengoué.

 

 

 

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Rodrigue Djengoue
Rodrigue Djengouehttps://lavoixduperroquet.com
Rodrigue DJENGOUE est un membre de l'association des blogueurs du Cameroun et par ailleurs journaliste sportif sur www.lavoixduperroquet.com
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