Les grandes unes de la presse écrite de ce jeudi 18 octobre 2018 s’intéressent particulièrement au contentieux postélectoral qui se déroule à la cours constitutionnelle à Yaoundé la capitale politique du Cameroun.
Contentieux électoral: COUP DE THÉÂTRE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL. Titre le quotidien le Jour.
L’affaire des procès verbaux signés uniquement à la dernière page a été démasquée par le Mrc via l’un de ses membre influent le professeur Alain Fogue qui a pris à témoin l’assistance. Il a rappelé au président de cours qu’un document ne saurait être authentique sans les signatures. Maîtres Sim prenant la parole au compte du Mrc a réclamer que soit présenté à la cours les restes des 32 procès verbaux. Une demande qui malgré insistance de maître Sim n’a pas été accordée par Clément Atangana le président de la cours constitutionnelle qui suspendu les travaux.
La question qui me taraude l’esprit à la lecture de ces procès verbaux contestés est celle de savoir comment le Rdpc peut-il avoir un score à la soviétique dans un pays où l’immense majorité des jeunes (potentiels électeurs) croupissent dans la misère, le chômage et les frustrations de toute sorte…
Contentieux électoral : Gregoire Owana: « Bulu et Bamiléké cherchent quoi ici? » C’est la une du quotidien info Matin.
Dans sa plaidoirie hier mercredi 17 octobre Maurice Kamto le candidat du Mrc a fustigé la campagne anti-kamto qui était faite sur les réseaux sociaux et même par une certaine presse qui semblait lui reprocher son origine ethnique Bamiléké. Se présentant à l’assistance à l’entame de ses propos il a déclaré qu’il était né à Bafoussam avant de conclure qu’il est Bamiléké. Il a par ailleurs poser la question de savoir si on choisissait l’ethnie où l’on devait naître. Il a également demandé s’il y’ avait un concours pour devenir Bulu (l’ethnie du président de la république du Cameroun).
Prenant la parole, Gregoire Owona le ministre du travail et de la sécurité sociale et porte parole du Rdpc s’est interrogé en ces termes « Bulu et Bamiléké cherche quoi ici? » Une question qui à mon avis me semble maladroite et indécente au regard des mœurs et des réalités camerounaises. Un auditeur intervenant à une émission de libre antenne d’une radio populaire émettant à Douala a fait le constat selon lequel il ne se souvient pas avoir connu un « Atangana »brillant pendant son cursus scolaire. Mais curieusement au niveau de la vie professionnelle, c’est » eux » qui ont les meilleures postes et hautes fonctions. La quasi totalité des camerounais sont frustrés au Cameroun au sujet des hautes fonctions qui sont pour la plupart occupées par les betis malgré l’existence de la politique de l’équilibre régionale.
Feu Dr Charles Ateba Eyene parlait d’ailleurs du « Paradoxe du pays organisateur: Elite productrice ou prédatrice »
De quelle expérience et de quelle compétence s’agit-il? Celles des » requêtes irrecevables ? »