Annoncé en grande pompe par le comité local d’organisation de la CAN, l’avion devant aider la presse à rallier les 5 sites de la compétition au Cameroun tarde à quitter le tarmac.

Depuis le début de la CAN le 09 janvier dernier, la presse accréditée bénéficie des moyens de transports du COCAN. Des navettes viennent et repartent des stades les veilles et jours de matchs à l’heure, aux grands plaisirs des journalistes.
Sauf que c’est juste pour la circulation à l’intérieur des villes concernées. Jusqu’ici rien n’a été mis à la disposition pour faciliter le transport entre les villes de Yaoundé, Douala, Limbe, Bafoussam, Garoua. On se souvient avant le coup d’envoi, le COCAN avait annoncé qu’il mettrait un avion à la disposition de la presse pour pouvoir rallier les sites de matchs le même jour, en aller et retour, question de permettre à tous de vivre pleinement la CAN, et pas seulement sur un site. La CAF avait exigé des vols spéciaux pour pourvoir déployer ses équipes aisément. Approchée, elle reste silencieuse sur la question.
Selon un membre du COCAN qui requiert l’anonymat, cette idée n’est pas morte. « Je pense que celà sera valable pour le second tour de la compétition » nous a-t-il affirmé ce vendredi soir. En attendant, chacun de débrouille à rallier les autres de villes de compétition par vol, pour les plus nantis, ou par route faisant face à la longueur des trajets.
La rédaction avec Marc Chouamo.