Pour mettre leur vacance à profit, nombreux sont les élèves de Bonaberi dans l’arrondissement de Douala 4e qui choisissent de s’occuper à travers des petits métiers.
Jeunes vacancières fabriquant des parpaings.
Ces jeunes filles sur l’image ce ne sont pas des maçons mais des jeunes vacancières qui ont choisies de meubler leur vacance à travers une activité génératrice de revenus.
C’est autour de 8h qu’elles retrouvent la briqueterie située à l’entrée du quartier Nkomba derrière la nouvelle route Bonaberi. Munies d’une pelle ronde et d’une brouette, elles font le mélange entre trois brouettes de sable et un sac de ciment sur lequel elles versent quelques seaux d’eau. Avant d’obtenir les parpaings, elles doivent remuer le sable et le ciment à plusieurs reprises, mettre le contenu dans un moule. Le moule doit être soulevé et tapé au sol pour permettre au mélange de devenir bien compact afin d’obtenir des parpaings de qualité. Une manœuvre physique habituellement pratiquée par la main d’œuvre masculine qui suscite l’administration des curieux et des passants.
Jeune vacancière manipulant le moule à parpaings
Au terme d’une journée, nos jeunes vacancières peuvent fabriquer en moyenne 200 parpaings vendus à 200F l’unité. Les bénéfices réalisés à travers la vente de ces parpaings serviront entre autres l’achat des fournitures scolaires et des quelques fringues apprend t-on auprès de nos jeunes vacancières.
Rodrigue Djengoue.