La rencontre comptant pour la première journée du championnat de football professionnel de première division a mis aux prises hier dimanche 20 mars 2021 au stade annexe de la réunification de Bependa la formation des Astres de Douala à celle de Racing FC de Bafoussam. Malgré l’optimisme affiché par Bernard Fotso le patron du banc de touche de Racing de Bafoussam, la rencontre s’est soldée sur le score (2-1) en faveur des brésiliens de Bependa. Voici l’intégralité de l’interview accordée à notre confrère Souleymanou par le coach de Racing de Bafoussam avant le déroulement de cette rencontre.

Au sujet de la préparation de la rencontre contre les Astres de Douala.
Bernard Fotso : Nous sommes fin prêts parce que nous avons sensiblement joué cinq matchs amicaux et les cinq matchs se sont soldés par de très bons résultats. J’ai vu Astres de Douala a joué dernièrement contre PWD de Bamenda et je crois que nous allons nous servir des manquements que nous avons vu par rapport à cette finale concernant Astres pour pouvoir les mettre dos au mur à la première journée.
Au sujet de la stratégie mise sur pied pour affronter l’équipe des Astres dont la coach Anicet Mbarga Foe pourrait changer le style de jeu exploité pendant la finale de la coupe du Cameroun.
Bernard Fotso : Non on ne prévoit pas de contre. Moi je viens déjà avec mon style que lui il va passer son temps à contrer et je pense que ce que j’ai déjà préparé, s’il passe son temps à contrer, arrivé à un moment on va le mettre à mal.
Au sujet de la non disponibilité des joueurs de qualité avant le démarrage du championnat et du réajustement effectué.
Bernard Fotso : Réajustement je dois dire non. Mais les enfants que j’ai recrutés sont tellement réceptifs et je crois que je suis entrain de travailler avec eux et d’ici là ils vont vraiment me donner satisfaction parce que si j’avais décrié en ce moment là, c’est parce que je voulais les joueurs prêts. Comme je n’ai pas eu, j’ai quand même eu les enfants tellement réceptifs au point où je ne suis pas complétement déçu.
Propos décryptés par Rodrigue Djengoue.