Le Canon sportif de Yaoundé s’est largement imposé mercredi dernier (4-0) sur Coton sport de Garoua qui a concédé sa première défaite de la saison dans son antre de Garoua. Au terme cette rencontre qui comptait pour la 7e journée du championnat du football professionnel de première division, Jean Baptiste Bisseck le coach du club phare de Yaoundé s’est exprimé face à la presse. Interview.

Jean Baptiste Bisseck le Canon de Yaoundé remporte sa plus large victoire depuis le lancement du projet »Kpa-kum is back » et c’est vous qui êtes sur le banc, 4 à 0 qui plus est sur le terrain du champion du Cameroun. Comment vous sentez vous ce soir à Garoua?

Jean Baptiste Bisseck : C’est une satisfaction tout simplement du travail qu’on n’ a commencé à faire depuis le 4 septembre. Je pense qu’on m’a confié la responsabilité derrière ça il y un projet. Je pense qu’on n’a commencé à faire la fondation. Maintenant on monte les murs. Je pense que nous essayons d’aller dans ce sens là. La continuité du travail de la fondation qui a été faite.
J’aimerais quand même que tout le monde suive un peu l’évolution de ce projet. Que les gens ne pensent pas qu’on doit aller vite que ce qu’on ne peut pas faire. Donc je pense que le résultat d’aujourd’hui va nous permettre encore justement de ne pas s’enflammer surtout, mais de rester serein et humble, et de continuer à travailler. Parce que je pense qu’on a suffisamment des joueurs et des compétences pour aller jusqu’au bout.
Alors qu’est ce que vous avez pu dire à vos joueurs pour les transformer de cette manière? Entre dimanche où ils ont été battus par Renaissance de Ngoumou et ce mercredi où ils domptent facilement Coton sport de Garoua.
Jean Baptiste Bisseck : Non moi je pense que une fois le match de Renaissance terminé, lorsque l’arbitre a sifflé la fin du match, pour moi ce match était derrière moi. Parce que ce match je sais pourquoi je l’ai perdu, je sais ce qui s’est passé, et moi je laisse ça pour le passé. Donc maintenant après c’est le match de Coton qui m’intéressait. Et je pense que j’avais eu raison de me focaliser tout de suite sur le match de Coton. Et je pense que le temps m’a donné raison. Et là j’ai demandé à mes joueurs de faire un match d’honneur, un match d’homme, un match parfait. Et je pense tout cette devise du match différent, je pense qu’ils les ont appliqué et je pense aussi que ça va leur permettre de ne pas sentir le poids du voyage. Donc je pense que ce voyage là qui a été sollicité par moi, c’est l’un des éléments aussi qu’on a mis en place pour pouvoir être en dehors de ce qui se passe autour du club. Parce que pour vous dire l’environnement n’est pas serein.
Voilà coach pour sortir, nous sommes à la trêve pratiquement du mondial, quelle organisation prévoyez vous pour maintenir vos joueurs concentrés, parce que c’est pratiquement un mois d’arrêt.
Jean Baptiste Bisseck : Non je pense qu’il y a un programme de travail qu’on va mettre en place pendant l’inter saison. Donc je pense que c’est professionnel. Nous allons essayer de rester professionnel au niveau de l’équipe, du staff technique. On va donner un petit repos. Il y aura un travail de récupération, d’entretien. Et je pense qu’avec le manager général on va s’asseoir pour reprogrammer un peu ou mettre quelque chose en place pendant la trêve. Merci.
Propos décryptés par Rodrigue Djengoue.