La réunion de l’association des présidents des clubs d’élite du Cameroun s’est déroulée vendredi dernier dans la capitale économique. Ladite réunion avait pour objectif d’évoquer les problèmes de primes, l’attitude et la dénonciation du syndicat des joueurs et les fonds attendus de la Fecafoot. Rien n’a véritablement filtré au sujet des résolutions prises lors de cette assise. Au terme de cette réunion, Joseph Pierre Batamack le président d’Avion du Nkam et vice président de l’Acec s’est insurgé contre le comportement du syndicat des footballeurs du Cameroun au micro de notre confrère Yves Léopold Kom. Réaction.

« Ce que nous dénonçons avec la dernière énergie, c’est que nous n’avons jamais eu des enquêteurs du Synafoc dans nos équipes. Mais nous avons vu une liste de lynchage que la Fecafoot a reçue ainsi que les médias. Nous avons beaucoup de choses à dire, mais en tant que responsable, nous ne pouvons pas ni bloquer le championnat, ni aller en guerre contre la fédération. Il s’est retrouvé que le Synafoc par un certain nombre de ses adhérents ont décidé de liquider nos clubs. Je parle du mot liquider nos clubs. Nous pensons donc qu’il n’est pas de l’intérêt du Synafoc pour avoir les adhérents de dire que nous ne payons pas. Mais s’ils veulent dire qu’on ne paient pas, il fallait qu’ils disent pourquoi nous ne payons pas pour certains. Mais nous pensons que pour un championnat qui se respecte, nous n’avons pas exposé ni la fédération, ni l’organe qui l’organise. Nous allons faire des correspondances en interne pour expliquer au président de la Fédération qui nous avait donné soixante douze heures pour que nous lui donnons la situation des salaires, ce qui est normal. Et nous avons créé une commission de résolution des litiges qui sera présidée par le maire de Melong, le maire kuate président de stade Renard ainsi que le président de FAP et nous avons créé une commission de contrôle des salaires qui sera présidée par le président de l’Acec Abunde ainsi que certains juristes pour que tout le monde paye les salaires. Nous en appelons donc au calme pour dire que nous ne supporterons plus l’immixtion du Synafoc à l’intérieur de nos clubs. Nous acceptons collaborer avec le Synafoc mais pas vivre le lynchage public. Nous devons donc rester tous responsables afin que le mouvement nouveau que le président Eto’o met en place soit suivi d’effets. »
Propos décryptés par Rodrigue Djengoue.