Les opportunités d’investissement en Afrique
Vous recherchez des opportunités d’investissements en Afrique ? Cet article vous dit tout !
Les opportunités d’investissement en Afrique
L’agriculture, la terre promise
Avec une population estimée à plus d’un milliard d’âmes, l’Afrique regorge un potentiel alimentaire énorme, surtout si l’on prend en compte les projections démographiques des Nations Unies, en 2050 la population africaine aura doublée pour avoisiner les 2 milliards d’habitants. Voilà qui devrait donner des idées d’investissement agricole. Nourrir cette population sera un défi pour le continent, mais aussi une réelle opportunité d’affaires.
Les terres africaines sont largement sous-exploitées, principalement celles de l’Afrique subsaharienne. On a souvent tendance à penser que la surpopulation est synonyme de sur-occupation de l’espace, que nenni ! Le ratio entre l’espace arable en Afrique est largement le plus élevé dans le monde. L’espace propice à l’agriculture, sous toutes ses formes, est ostensiblement sous-exploité, ce qui offre une fenêtre, que dis-je, un boulevard de possibilités aux investisseurs qui voudront faire de la terre une véritable source de richesse et un vrai pôle de développement.
En plus, le potentiel agricole du continent est exceptionnel. C’est l’un des seuls continents qui regorge tous les produits maraichers et toutes les grandes familles d’aliments qui puissent exister. Investir dans le sol africain c’est réellement faire une bonne affaire. Que ce soit dans le coton, la banane, le cacao, le café, les fruits et autres… la garantie d’une floraison et d’une capitalisation des différents marchés qu’offre le Berceau de l’humanité est certaine.
Aujourd’hui, de plus en plus d’africains, hommes d’affaires ou simplement agriculteurs regroupés en GIC (groupement Inter-Agricole), se ruent vers cet immense marché que constitue la production agricole.
C’est le cas dans la localité rurale de Tonka au Nord du Mali. Avec une techniques bien particulière reposant sur l’irrigation à partir du fleuve et des cours d’eau, les quelques 4 500 cultivateurs de cette zone ont réussi à accroître leur production de riz, de sorgho, de pommes de terre, de manioc… Et grâce aux revenus qu’elles ont pu en tirer, les populations de Tonka ont pu initier la construction de plusieurs écoles élémentaires (9 au total), 4 dispensaires, de plusieurs puits d’eau, de plusieurs marché de bétail. Propulsant ainsi le développement de cette localité. Preuve, s’il le fallait encore, que l’agriculture est un véritable pôle de croissance économique.
La formation est une réelle opportunité
Une chose est certaine, l’Afrique sait que son développement passera par la formation de ses fils, particulièrement par la formation des jeunes. Selon les prévisions des Nations Unies, la jeunesse africaine devrait titiller le milliard à l’horizon 2050. Cette masse a besoin d’être encadrée, elle a besoin de repères, mais elle a surtout besoin d’une formation à l’africaine, pour préparer la future élite de demain.
La formation est un gage de croissance, mais aussi de sécurité financière. Car, un jeune bien formé peut soit créer de la valeur, soit être employé et vivre décemment. La Banque Mondiale estime que 40% des personnes qui se laissent enrôler par des mouvements par des mouvements extrémistes, sont motivés par le manque d’opportunités économiques.
Les domaines de la formation sont également une vraie opportunité d’investissement, en ceci qu’ils concourent à la modélisation d’une élite qui devra se battre pour le développement du continent. Il est question de ‘‘fabriquer’’ des profils à même d’investir en Afrique pour propulser la croissance et valoriser le continent à l’international. Développer une politique de formation africaine qui puisse produire des hommes et des femmes, spécialistes des domaines différents et des métiers divers, capables de mener l’Afrique vers une émergence certaine.
Il s’agit donc là d’un vaste chantier qui, il faut l’avouer, a déjà des précurseurs, même si l’impact peine à se faire ressentir. Preuve que c’est un marché fait d’opportunités inestimables. Investir dans l’éducation et la formation, c’est non seulement participer à l’évolution de notre continent, mais c’est aussi une assurance d’une rentabilité et d’une création des richesses incommensurables.
Une grande partie du continent mue encore aujourd’hui dans l’analphabétisme. Plus qu’une fatalité, voyons cela comme une grande opportunité, pour y investir et contribuer ainsi à la grandeur de ce si beau continent qu’est l’Afrique.
Le numérique, c’est l’avenir !
Le numérique représente la valeur ajoutée dont a besoin l’Afrique pour booster sa croissance et ainsi pénétrer vers de nouveaux marchés, tout en développant de nouvelles compétences. Le constat du rapport d’AFRICAN TRADE IN A DIGITAL WORLD pointe plutôt le doigt sur les causes limitant la diversification des sources de croissance et des échanges dans les pays africains. L’une des raisons évoquées est l’absence des compétences techniques et en infrastructures, qui augmentent le décalage technologique du continent avec le reste du monde. Ce rapport fera donc un ensemble de propositions, 4 voies dans lesquelles l’utilisation du numérique en Afrique sera un bénéfice pour les économies africaines :
- Dans la production: une numérisation des outils de productivité aura fortement un impact sur la productivité. Ce qui va augmenter les exportations et générer des millions d’emplois
- Dans la diversification des biens: en créant une nouvelle dynamique, on sortira de la dépendance des matières premières.
- Dans la logistique et les transactions: ici le numérique a un très gros impact. Car, il va générer des gains d’efficacité, en augmentant exponentiellement la croissance.
- La compétitivité: la numérisation va renforcer la compétitivité, ce qui va découler à des meilleures offres et à une croissance certaine.
Il ne faut pas s’attendre à ce que la numérisation influe automatiquement sur l’économie, ça sera d’ailleurs l’inverse au départ. Certains emplois seront délocalisés vers le virtuel, en faisant simplement appel la technologie. Mais le défi est donc là ! Réussir à opérer cette mutation et ce changement de paradigme, qui viendront bousculer nos habitudes.
Le Rwanda qui a connu un violent génocide en 1994, a pu se reconstruire aujourd’hui, en partie grâce à ses investissement sur le numérique. Il a opéré une véritable révolution technologique. Pour le quotidien économique Les Echos, le Rwanda est entrain de devenir ‘‘l’épicentre numérique’’ de l’Afrique, grâce à de solides investissements dans les politiques publiques, privées et internationales. Si ce petit pays a cru et a su faire confiance au numérique, pourquoi ne pas s’y investir dans le reste de l’Afrique. Que ce soit le fait des investissements privés ou publics, le numérique reste une alléchante opportunité pour notre continent.
La jeunesse est une source de vitalité
Avec une jeunesse de 15-24 ans estimée à près de 500 millions d’âmes, l’Afrique abrite la population la plus jeune du monde. Ces chiffres devraient doubler d’ici 2045, selon un le rapport Perspectives économiques en Afrique. Et si on la prend dans son ensemble, la jeunesse africaine avoisine les 70% de la population totale du continent. Un réservoir !
Avec une telle population jeune, pourquoi ne pas investir sur elle ? Ne trouve-t-on pas en elle une opportunité de développement ?
La jeunesse africaine, au-delà d’être nombreuse, est de plus en plus formée et compétente. Elle vend partout dans le monde ses prouesses et son expertise, faisant montre d’une parfaite maitrise des grands enjeux mondiaux. Par manque ou absence d’opportunités dans le continent, elle s’exporte, bravant les dangers de la traversée de la méditerranée ou succombant à l’appel de l’occident. Et ce sont les autres qui en profitent. Mais, comment saisir cette opportunité que nous offre cette population juvénile qualifiée ? Comment capitaliser ce dynamisme qui est celui de notre jeunesse ?
Il suffit simplement d’investir dans celle-ci, à travers des politiques de formations, d’insertion et de professionnalisation qui donnent la chance à chaque enfant de l’Afrique de se former et de pouvoir plus tard avoir l’opportunité de s’exprimer pour montrer de quoi il est capable. Il est question d’adapter l’éducation aux réalités et aux besoins du marché africain, puis d’élaborer une véritable politique d’emplois jeunes qui donne clairement la chance à chacun de travailler pour son continent et dans son continent. Une société numériquement dominée par les jeunes, mais dans laquelle leurs voix ne comptent pas, dans laquelle ils sont systématiquement mis à l’écart, est une société vouée à un échec permanent.
Si nous sommes d’accord que la jeunesse est signe de vitalité, évitons que la nôtre mette la sienne au service du mal ou même au service de l’étranger. Donnons-lui les opportunités qui lui sont dues, car elle est une somme d’opportunités. Sinon elle se transformera en une véritable bombe à retardement.
Quand l’eau devient une rente en Afrique
Le potentiel hydraulique de l’Afrique est immense. Le continent est littéralement entouré d’eau. Ce potentiel peut être à divers égards, source de richesse. Comme on le dit souvent : ‘‘l’eau c’est la vie’’ on peut aisément affirmer dans ce cadre que l’eau c’est la richesse.
Principale source énergétique, l’eau, plutôt les cours d’eau sont une véritable opportunité pour qui veut mettre son peuple à l’abri des coupures à répétitions. Certes, il existe aujourd’hui de nouvelles formes de production énergétique, mais l’hydraulique reste et demeure la référence. Il suffit de savoir en tirer profit. Comme l’ont fait l’Egypte, le Soudan et la Lybie avec le Nil, avec d’immenses projets qui auront améliorés les conditions de vie de leurs concitoyens. S’il faut simplement prendre le cas de l’Ethiopie, l’Hydroélectricité représente 92,7% de l’électricité du pays, ceci grâce au multiple Barrages.
Avec le potentiel hydroélectrique du continent, nous avons là une opportunité unique de créer une forme d’indépendance énergétique, nécessaire pour les grands chantiers de développement qui sont les nôtres.
En plus, la pêche reste sous-exploitée dans le continent, si nous devons faire le ratio entre l’offre et la demande. Dans une grande partie de l’Afrique, on en est encore réduit à une pêche rudimentaire, essentiellement de subsistance. Ne plus laisser le monopole de la grande pêche aux sociétés étrangères, passe par une appropriation de cet immense marché. Le poisson fait partie des aliments les plus prisés en Afrique. Au vue la forte demande alimentaire, investir dans ce secteur d’activité sera une garantie d’autosuffisance alimentaire pour les années avenirs.
Les services et la distribution
Le secteur de la distribution est de loin celui qui connaît un exponentiel boom en Afrique. A en juger par la ruée des firmes occidentales vers ce marché, dans le domaine du pétrole (stations-services), dans l’agroalimentaire (grandes surfaces, supermarché)… Les modes de vie sont en perpétuelles mutation en Afrique, une classe moyenne se crée clairement, important avec elle de nouvelles exigences. Il se développe ainsi un besoin dans la distribution, mais aussi dans les services.
Les opportunités qui sommeillent dans ces domaines (Distribution et service), sont une mine d’or pour tout investisseur, tellement tous les secteurs d’activités en sont impactés. Il suffit de développer une offre originale, qui satisfasse le plus grand nombre pour se faire une place dans ce juteux marché.
Alors enfants d’Afrique, voici quelques pistes d’opportunités d’investissements. Il nous appartient de les saisir pour que notre Afrique occupe la place qui lui est due : celle de locomotive de l’humanité. Ça ne sera possible que si nous travaillons ensemble !
La Rédaction, Webmediacom